Sandrine Bonnaire connaît une enfance difficile marquée par sa mère influencée par les Témoins de Jéhovah. Elle s’échapp...
Sandrine Bonnaire connaît une enfance difficile marquée par sa mère influencée par les Témoins de Jéhovah. Elle s’échappe de ce dur quotidien en courant les castings et décroche son premier rôle en 1980 dans La Boum. L’année suivante, le cinéaste Maurice Pialat la révèle dans A nos amours. Sandrine reçoit le César du meilleur espoir féminin alors qu’elle n’a que 15 ans. La jeune femme multiplie les collaborations avec le réalisateur et crève l’écran dans Sous le soleil de Satan où elle donne la réplique à Gérard Depardieu. Habituée aux rôles sombres, son interprétation d’une marginale dans Sans toit ni loi d’Agnès Varda est récompensée par le César de la meilleur actrice. Sandrine tourne avec les plus grands et devient la tête d’affiche des films de Jacques Rivette, Claude Chabrol ou encore André Téchiné. En 2006, elle passe derrière la caméra et réalise le touchant documentaire Elle s’appelle Sabine, qui évoque l’autisme dont souffre sa sœur. En 2012, elle est choisie pour présider le jury du Festival de Deauville. Côté vie privée, elle a été mariée à l’acteur William Hurt, rencontré lors du tournage de La Peste. Une petite fille, Jeanne, est née de cette union. En 2003, elle convole avec le scénariste du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Guillaume Laurant. Le couple donne naissance à une petite Adèle en 2005. En juin 2019, lors du festival de Cabourg, elle présente son nouveau compagnon, le musicien Erik Truffaz.