Dominique Drouin n’est pas tombé en littérature comme on tombe du berceau. D’abord fourvoyé en des coursons stériles (la...
Dominique Drouin n’est pas tombé en littérature comme on tombe du berceau. D’abord fourvoyé en des coursons stériles (la géophysique, puis l’informatique), c’est, en parallèle, au long d’un lent enracinement dans les chefs-d’œuvre qu’il a donné ses premiers fruits. En 2011, il publie « Tiroir, tiroir », une fiction très écrite, empreinte d’« humour sombre », que jalonnent çà et là les écueils, abrasés par l’écriture, croisés lors de la recherche réelle d’un éditeur pour son premier roman, resté inédit à ce jour. La composition de « Tiroir, tiroir » l’affranchit pourtant de toute présomption d’autobiographie. En 2014, paraît « De deux lunes l’autre », un recueil de nouvelles. L’écriture des plus anciennes d’entre elles remonte à plus de quinze ans.