À cause du manque d’entrain de son hémisphère gauche, Émilie Boré a renoncé à faire des études de médecine pour s’adonne...
À cause du manque d’entrain de son hémisphère gauche, Émilie Boré a renoncé à faire des études de médecine pour s’adonner aux sciences molles. Après un diplôme de premier cycle de l’École du Louvre et un master en histoire de l’art et en lettres modernes, elle a travaillé quinze ans en Suisse romande dans le marché de l’art puis dans la rédaction et la communication, notamment dans le milieu du théâtre. En 2010, elle participe au lancement de "Vigousse", hebdomadaire satirique romand fondé par le caricaturiste Thierry Barrigue qu’elle rejoint un temps comme chroniqueuse culturelle et judiciaire. Aujourd’hui, elle partage sa vie entre la Suisse et le Cotentin en Normandie, où elle a ses racines, et travaille comme rédactrice et correctrice au sein de BIM/BO édition, fondée en 2020 avec Daniel Abimi, auteur de romans noirs. Ensemble, ils publient un court roman à deux mains, "Bora Bora Dream" (BSN Press, 2017) et font un enfant qui s’appelle Lucien (2018), en hommage à Frank Margerin. Après "Contes saugrenus pour endormir les parents", un recueil de contes parodiques destiné aux enfants dès 8 ans (Stentor, Montreux, 2014) puis "Serge le loup blanc", une histoire de loup végétarien illustrée par Grégoire Mabire (Clochette, Paris, 2015), Émilie Boré entame une joyeuse collaboration avec le dessinateur de presse Vincent di Silvestro, rencontré sur les bancs de "Vigousse", avec qui elle publie trois albums pour enfants qui flirtent avec la bande dessinée, aux éditions La Joie de Lire : "Jean-Blaise, le chat qui se prenait pour un oiseau" en 2022 (traduit en italien et en coréen), "Il est où Diouke ?" en 2023 (traduit en italien, coréen et espagnol et finaliste du Prix Delémont BD du meilleur album suisse) et "Jean-Blaise tombe amoureux" en 2024.